CAFI Sainte livrade Noyant, camp de rapatriés d'indochine
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Le Cafi : théâtre pour la 1ère fois


 
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Nina
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MessagePosté le: Dim Oct 10, 2010 13:52    Sujet du message: Le Cafi : théâtre pour la 1ère fois Répondre en citant

Des articles, des documentaires, des livres… Il y en a eu autour du Cafi (Centre d'accueil des Français d'Indochine) de Sainte-Livrade. Rien d'illogique à cela : il y a largement et légitimement de quoi raconter l'histoire de ces Français d'Indochine parqués pendant plus d'un demi-siècle dans ce camp dont la vétusté peut inviter ceux qui ont laissé faire à baisser la tête. Leur histoire est sur le point de gagner les planches grâce à la comédienne Vladia Merlet. Une première.
Sa pièce, qui porte sobrement le nom « Cafi » et interprétée par la compagnie Par les temps qui courent, sera présentée en avant-première le 12 novembre à Louhossoa (64), puis le 18 novembre à Nérac et le 28 janvier à Villeneuve-sur-Lot. Mais avant ces dates, « Cafi » fera l'objet d'une lecture musicale dans le cadre du festival gratuit Il était une voix… Premier rendez-vous demain soir, à Meilhan-sur-Garonne.

Tranches de vie
Avec beaucoup de respect et de délicatesse, Vladia Merlet se plongera, sur scène, dans la peau de Louise, 9 ans en 1956, qui arrive avec des milliers d'autres dans ce qui s'appelle alors le Cari, le Camp d'accueil des rapatriés d'Indochine : « Mais qu'est-ce que ça veut dire, RA-PA-TRIÉS ? », s'interroge l'héroïne.
Ses personnages n'existent pas. Ils sont purement fictifs. Mais toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé est tout sauf fortuite. Les anecdotes contées s'appuient bel et bien sur une réalité.
En amont, Vladia Merlet a réalisé un important travail de recherches, soucieuse de renvoyer au public de véritables tranches de vie, que celles-ci soient pénibles, insolites ou prêtent tout simplement à sourire par leur tendre naïveté (comme la découverte du Lot gelé).
Il y a un peu plus d'un an, Vladia Merlet a présenté aux résidants du camp sa première version. Elle dit n'avoir jamais eu autant le trac : « À la fin de la lecture, ils sont tous venus me voir : "Ce que vous venez de raconter là, c'est mon histoire." » Elle n'en demandait pas plus.
Elle souhaite maintenant la faire découvrir à ceux qui ne la connaissent pas, ou mal, au point de croire que plus personne n'y vit : « Écrire "Cafi" au moment où la réhabilitation du camp est entamée, c'est faire entendre ce que les habitants du camp pensent tout bas et qu'ils ne disent qu'à demi-mot. C'est un témoignage contre l'oubli, l'indifférence et l'injustice : un hommage à leur combat pour la dignité. »
Si Vladia Merlet n'a jamais vécu au Cafi, elle ne met pas moins dans sa création une part d'elle-même. Ce spectacle, elle l'a notamment écrit en pensant à son oncle par alliance et à la mère de celui-ci, Mémé Boc, cette dame qui a vécu la majeure partie de sa vie à Sainte-Livrade.
Vladia Merlet s'est prise, gamine, d'affection pour cette mamie qui ne parlait pas français et qu'elle retrouvait dans les fêtes de famille. Malgré la distance et la barrière de la langue, un lien s'est noué entre la grand-mère et la petite. Elles se comprenaient, elles parlaient le « charabia » : « C'est peut-être pour ça que Mémé Boc, en guise de remerciement, m'envoyait par la poste des kilos de nems délicieux, cuisinés par ses soins, au grand désespoir du facteur qui s'écriait en déposant le colis : "Mais qu'est-ce qu'il peut bien y avoir dans ces paquets, ça empeste ma camionnette depuis ce matin !" » Un cadeau plein de saveur et de souvenirs, comme s'annonce la pièce à venir.
Demain, à 20 h 30, à la Maison du temps libre de Meilhan-sur-Garonne ; le 12 octobre, à 20 h 30, au centre culturel de Pont-du-Casse ; le 19 octobre, à 20 h 30, à la médiathèque de Castelmoron-sur-Lot. Renseignements au 05 53 40 14 40. http://cafi.over-blog.com
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