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Nina Administrateur
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Nina Administrateur
Inscrit le: 23 Jan 2005 Messages: 525 Localisation: 94
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Posté le: Ven Jan 28, 2011 16:10 Sujet du message: la dêpeche du 28 janvier 2011 |
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http://www.ladepeche.fr/article/2011/01/28/999996-Villeneuve-sur-Lot-Vladia-Merlet-temoigne-contre-l-oubli.html
Villeneuve-sur-Lot. Vladia Merlet témoigne contre l'oubli...
Vladia Merlet raconte le CAFI ce soir au théâtre Georges Leygues. CAFI ? Le Centre d'accueil des Français d'Indochine, implanté à Sainte-Livrade. En 1956, après la bataille de Dien Bien Phu, il ouvre ses portes et reçoit dans ses baraquements insalubres 1 160 rapatriés dont 740 enfants. La vie paraît impossible dans ce camp délabré et pourtant beaucoup s'en contentèrent. Dès la mise en service du camp, l'attention du préfet de Lot-et-Garonne est attirée « sur l'état particulièrement médiocre de ces installations ; la plupart des couvertures sont à refaire, ainsi que les planchers ; les canalisations d'eau et d'électricité nécessiteraient de nombreuses réfections ». Après 45 ans d'attente, la rénovation du camp a débuté.
Dans quelques semaines, les dernières mamies du camp seront relogées dans des résidences enfin aux normes. Après avoir visité le camp, dans lequel vivait un membre de sa famille, Vladia Merlet fut choquée par l'indigence du CAFI et par son histoire.
Ainsi naissait l'idée de raconter l'arrivée des rapatriés et leur vie au camp de Sainte-Livrade, à travers le regard et les souvenirs de Louise, 9 ans. Ce personnage est né de l'imagination de l'auteur et des témoignages qu'elle a recueillis auprès des habitants du centre d'accueil. On suit Louise de son départ du Vietnam par bateau, son arrivée a Marseille jusqu'aux derniers kilomètres en bus et son arrivée à Sainte-Livrade où se déroule désormais sa nouvelle vie. « CAFI est un témoignage contre l'oubli, la différence et l'injustice : un hommage au combat des rapatriés pour la dignité ». C'est un voyage dans le temps et dans l'espace qui promène les spectateurs entre l'Indochine et la France par d'incessants aller-retour entre 1956 et aujourd'hui.
Avec «CAFI», sa première pièce, Vladia Merlet débute dans l'écriture. Georges Bigot, intéressé par le sujet, l'a aidée pour la mise en scène. La création et l'interprétation musicale qui contribuent à l'ambiance prenante du spectacle sont signées David Cabiac.
Lucie Almansa, Kenza Merrouche, Hugo Vigier, élèves du collège Anatole-France.
«CAFI»de et par Vladia Merlet, ce soir, à 20h30, au théâtre G.-Leygues.
erreur à relever c'est 54 ans d'attente et non 45 ans
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Nina Administrateur
Inscrit le: 23 Jan 2005 Messages: 525 Localisation: 94
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Posté le: Mer Fév 02, 2011 00:22 Sujet du message: le s habitants du CAFI ont adoré la pièce de Vladia ... |
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Accueil » Grand Sud » Lot-et-Garonne
Villeneuve-sur-Lot et sa région
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« Lot-et-Garonne
PUBLIÉ LE 01/02/2011 08:51 | LADEPECHE.FR
Villeneuve-sur-Lot. Vladia Merlet fait naître l'émotion
Villeneuve-sur-Lot. Vladia Merlet fait naître l'émotion
Ils sont venus au théâtre entendre parler du CAFI. Leur petit Vietnam. Ils sont repartis avec les larmes aux yeux, envahis par la tristesse et par l'émotion. Le spectacle écrit et joué par Vladia Merlet raconte leur vie, le déracinement, l'arrivée en France et la difficulté de vivre au quotidien dans un camp provisoire qui durera 40 ou 50 ans. Rien n'était fait pour les accueillir, ils luttèrent contre tout : le froid, l'isolement, la privation de liberté. Avec comme seule idée en tête, celle de s'en sortir, d'inventer un avenir à leurs enfants. «Nos enfants ont réussi, c'est notre plus grande satisfaction», explique l'héroïne. Ils se sont intégrés aussi. Mais ils n'ont jamais oublié ce camp pourtant si effroyable comme le sont tous les barraquements. Voilà sans doute pourquoi ils ont du mal, les anciens du CAFI et mêmes les descendants de ces anciens-là , à admettre que le camp sera rasé et les «mamies» relogées, enfin, dans des logements aux normes. Ils veulent conserver un lieu de mémoire. Un témoignage tangible de cette survie sur le territoire de France. Une France qu'ils aiment et qu'ils défendent. Le remarquable texte de Vladia Merlet touche du doigt ce paradoxe. Un de plus. |
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